Pour Ecolo, gérer une ville, c’est bien plus qu’être bon gestionnaire. C’est apporter des solutions concrètes qui construisent un monde plus juste et plus solidaire, une nécessité encore plus fondamentale aujourd’hui face à l’austérité, face aux difficultés quotidiennes des citoyens. Pour les écologistes, il est urgent de restaurer la confiance et l’envie de créer de la prospérité partagée et des perspectives d’avenir pour tous.
Ecolo est convaincu que les véritables solutions ne peuvent se trouver qu’avec les citoyens , au quotidien, en stimulant l’émancipation de chacun, en construisant des solutions où la démocratie est vivifiée, des solutions qui permettent de mieux vivre, de lutter contre le gaspillage et la précarité énergétiques, de mener des politiques qui prennent en compte l’indispensable préservation voire la restauration de la biodiversité, de faire vivre la solidarité chaude, de faire respecter la diversité et d’améliorer ainsi la cohésion sociale et le sort des plus fragiles d’entre nous, d’améliorer le cadre de vie et de garantir une meilleure sécurité pour tous.
• Créer de la convivialité dans les quartiers… Créer du lien social pour prévenir l’insécurité est au centre de nos préoccupations. Soutenir les acteurs citoyens et associatifs pour développer une vie de quartier ; multiplier et embellir les lieux publics, entretenir, créer et valoriser des aménagements de qualité (mobilier urbain), des cheminements piétonniers et cyclistes protégés, éclairés et verdurisés), autant d’actions qui accroissent le plaisir d’habiter dans tous les quartiers. – accorder la plus grande attention à la propreté… Installer des poubelles, les entretenir, nettoyer les rues, les espaces publics, les trottoirs ou lutter contre les incivilités contribuera également au sentiment de sécurité.
• Développer un tourisme local attractif : circuits pédestres ou cyclables, orientés nature, histoire, patrimoine ou découverte. La demande pour cette forme de tourisme est en pleine croissance et l’offre actuelle n’y répond pas. Pourtant, outre la qualité du service offert, la diversité et l’effet bénéfique sur le cadre de vie, ce type de tourisme amène de réelles retombées économiques en contribuant, dans le monde rural, à son redéploiement.
• Economiser l’énergie et lutter contre la précarité énergétique… La proportion des revenus consacrée à l’énergie est de plus en plus élevée et source d’appauvrissement pour les plus bas revenus. La commune a un rôle à jouer dans le conseil et le soutien au citoyen pour consommer moins ou mieux. Mais elle se doit aussi d’être un exemple en matière d’utilisation rationnelle de l’énergie et de développement des énergies renouvelables.
• Assurer l’accès à un logement de qualité à un prix abordable pour tous… Pour répondre aux besoins de ses habitants, tant en terme de quantité que de qualité ou d’accessibilité financière, la commune, en collaboration avec les Régions, doit mettre en place une politique volontariste de construction et de rénovation de logements publics. Elle apportera une attention toute particulière à la dimension énergétique et écologique dans la réalisation, la rénovation ou la gestion de ses logements et favorisera l’émergence de politiques innovantes (habitat groupé ou intergénérationnel, maisons kangourous, …).
La commune dispose de la plupart des leviers pour améliorer le cadre et la qualité de vie dans les quartiers et les villages. En concertation avec les citoyens, il est possible d’aménager un quartier, une place, un square pour le rendre plus agréable, plus sûr, plus accueillant pour tous. La rue et les espaces publics doivent être pensés pour favoriser la rencontre, l’échange, le rapprochement entre les différents usagers, toutes générations et origines confondues. Pour les écologistes, vivre dans un climat de sécurité est un droit absolu. Chacun doit pouvoir vivre et se déplacer dans son quartier ou son village sans craindre pour son intégrité physique ou morale.
• Réinventer la mobilité… Se rendre à l’école ou au travail, conduire les enfants au sport ou à la musique, rejoindre ses amis, chercher un emploi : la mobilité est au coeur de notre vie quotidienne. Mais la voiture coûte de plus en plus cher aux ménages, sans compter que le trafic automobile en croissance permanente dégrade la qualité de l’air, engorge nos villes et insécurise nos quartiers et villages. La commune peut concrètement aider ses habitants en la matière : en aménageant autrement la voie publique et en garantissant ainsi une place sécurisée pour chacun, piétons, cyclistes, PMR et enfants en poussette, transports en commun et voiture ; en développant de nouvelles solutions de mobilité (voitures ou vélos partagés, covoiturage, etc.) ; en soutenant l’offre locale de transport collectif (taxi social, proxibus, etc.) …
• Assurer la sécurité routière… Les comportements inappropriés, agressifs et dangereux au volant sont problématiques et considérés comme tels par plus de la moitié des Wallons et Bruxellois. Ecolo veut les combattre et intégrer la « sécurité routière » et la mobilité douce dans toutes les décisions en matière d’aménagement du territoire et dans les aménagements routiers.
• Garantir le respect des règlements de police administrative des communes… Un travail de collaboration étroite entre la police et les agents constatateurs et sanctionnateurs de l’administration est indispensable pour s’assurer que les incivilités soient constatées et sanctionnées et permettre de lutter contre le sentiment d’impuissance et l’impunité dont bénéficient parfois certains contrevenants.
• Organiser le travail de la police et définir ses priorités en fonction des réalités de terrain… Il n’est pas possible de garantir la sécurité de tous sans organiser le travail de la police, définir ses priorités en fonction des réalités de terrain et lutter contre les incivilités. Ecolo veut renforcer la police de proximité, notamment en multipliant les patrouilles non motorisées, en renforçant la présence des agents de quartier dans les villages et les quartiers dans de larges plages horaires, ainsi qu’en organisant la participation des policiers à la vie de la communauté.
La commune, c’est là que l’on habite, c’est là qu’on espère voir grandir et s’épanouir nos enfants. C’est d’abord là que les jeunes trouvent leur place, des lieux, des associations qui leur permettent de devenir les adultes de demain. C’est là aussi que petit à petit on apprivoise la vieillesse, sans que se détendent, espère-t-on, des liens tissés au fil de toute une vie. C’est enfin là, au CPAS, qu’on se retrouve après un accident de la vie, une rupture professionnelle, un décrochage social ; c’est là qu’on reprend pied, qu’on se remet en projet pour une émancipation retrouvée.
Si la commune veut être pour chacun un espace de vie agréable et convivial, elle doit favoriser les conditions du mieux vivre ensemble en étant créatrice de services et en apportant son soutien à chacun à tous les moments de la vie.
• Ecolo veut renforcer les solidarités… Un quartier où l’on se préoccupe davantage de la dame âgée, isolée en période de canicule ou de grand froid, une école de devoirs qui naît de la rencontre entre une association, un comité de quartier et des bénévoles, c’est comme cela que s’exprime la solidarité chaude, celle qui fait que chacun se sent partie intégrante d’une communauté dans laquelle il a envie de s’investir. C’est en encourageant et en facilitant ces actions de solidarité, en renforçant la convivialité par l’aménagement de lieux de vie ou le soutien au bénévolat, que la commune peut, au-delà de ses missions premières d’action sociale, aider chacun à devenir acteur de sa vie et de ses changements.
• Soutenir un enseignement de qualité… L’école est un lieu d’apprentissage, mais aussi d’accueil et d’ouverture. La commune, en tant que pouvoir organisateur ou partenaire, est là pour soutenir enfants, pédagogues et parents, faciliter les ponts, susciter les collaborations, impliquer différents acteurs dans la vie de l’école. Elle se doit aussi de faire les choix les plus appropriés pour assurer, par exemple, la convivialité et l’entretien des bâtiments scolaires, la qualité de la cantine ou de la garderie, la vitalité des associations de parents.
• Reconnaître la jeunesse dans ses besoins et spécificités… A l’échelon communal particulièrement se manifeste l’attente légitime des jeunes de disposer d’espaces réservés, d’activités spécifiques, d’une reconnaissance, source d’autonomie et d’émancipation. En soutenant les associations, en développant des infrastructures propres, en proposant ou en encadrant des activités spécifiques, la commune peut contribuer à renforcer leur identité et à éveiller leur responsabilité de citoyen-ne.
• Offrir aux aînés un cadre de vie de qualité… Avec l’augmentation de l’espérance de vie, la proportion de personnes âgées au sein de la société est appelée à augmenter. Il faut donc que la collectivité, commune en tête, veille à valoriser leurs compétences et leur savoir, s’investisse et appuie les partenaires associatifs pour permettre au plus grand nombre de bien vieillir chez soi et crée pour eux un cadre de vie sécurisant, agréable, solidaire, garant d’un maximum d’autonomie.
• Renforcer l’action du CPAS… Pour répondre aux besoins sociaux les plus aigus mais aussi éviter aux citoyens sur le fil de la précarité d’y plonger, il est nécessaire de développer ou renforcer les actions sociales en fonction des besoins locaux : réintégrer socialement des personnes en difficultés ; aider les ménages précarisés à réaliser des économies d’énergie ; mener des actions socioculturelles en faveur des jeunes ; développer des politiques de maintien à domicile des personnes âgées, …
La richesse d’une commune, c’est sa capacité à fédérer les énergies créatrices, sa capacité à offrir aux acteurs de terrain de réelles chances de déploiement de leurs activités, c’est aussi développer avec les citoyens des projets qui favorisent la qualité de vie et l’émancipation pour tous.
La commune doit jouer un rôle de chef de file, stimuler et catalyser les énergies, rassembler hommes et femmes autour de projets porteurs, aider ceux et celles qui ont des projets à les concrétiser, que ce soit en matière d’économie, de tourisme, de culture, d’agriculture ou d’artisanat…
• Ecolo veut développer et soutenir les projets de développement économique et commercial locaux et durables… Pour faciliter l’émergence de projets nouveaux et durables, la commun doit préserver la proximité des commerces et à limiter le développement de périphéries commerciales ; susciter le développement d’idées nouvelles, soutenir l’entreprenariat et apportera un support –notamment logistique- aux associations de commerçants.
• Stimuler la créativité, soutenir la culture et les artistes locaux… La culture contribue à la qualité de vie de façon individuelle et collective. Elle est élément fondateur de cohésion sociale et d’intégration. Soutenir les activités culturelles, c’est créer des richesses dans sa commune, favoriser les liens, jeter des ponts, et contribuer ainsi au mieux vivre ensemble.
• Favoriser l’agriculture locale et soutenir les petits producteurs… Le monde rural se diversifie, change. Parce qu’il est important que les agriculteurs puissent vivre de leur métier, la commune doit avoir à coeur de promouvoir la production locale, de favoriser la rencontre entre les agriculteurs et les consommateurs, de soutenir et susciter l’éventuelle reconversion des producteurs vers des pratiques plus respectueuses ou plus locales… Par la mise sur pied de Groupe d’Achats Communs), par l’intégration de critères environnementaux dans les marchés publics communaux, la commune soutient résolument l’agriculture locale et donne le ton…