Lors du conseil communal du 6 mai dernier, Monsieur le bourgmestre a présenté brièvement les résultats du groupe de travail environnement-santé et l’analyse de la qualité de l’air sur l’est de Charleroi, suite au communiqué et conférence de presse organisés du 26 mars 2013.
Les conclusions de ce groupe de travail ont amené chaque bourgmestre des 4 entités concernées (Aiseau, Châtelet, Farciennes, Fleurus) à prendre une série de mesures et d’actions communes en vue d’améliorer la qualité de l’air et la santé des concitoyens.
Monsieur le bourgmestre s’était engagé lors du dernier conseil à mettre ce point à l’ordre du jour du présent conseil communal.
Ce point n’est pas à l’ordre du jour. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons et faire proposition d’un calendrier des mises en oeuvre des différentes actions proposées (échevinat de la santé-environnement, actions de sensibilisation, plan santé, etc.).
Le Conseil communal,
Considérant qu’il est important de trouver des solutions pour limiter le gaspillage alimentaire et de donner une affectation sociale à ces excédents, afin notamment
- De permettre à ceux et celles qui en ont besoin de bénéficier des invendus encore consommables ;
- De réduire la masse de déchets organiques non valorisée ;
- De réduire la pression environnementale liée à la production de ressources alimentaires non consommées ;
Considérant que pour permettre aux autorités publiques d’examiner des solutions pour limiter le gaspillage alimentaire, il est essentiel que celles-ci disposent d’informations relatives d’une part, à la manière dont sont traités les invendus alimentaires et, d’autre part, aux besoins des banques alimentaires et entreprise d’économie sociale qui reconditionnent les produits.
Considérant que la commune dispose d’une unité de biométhanisation permettant de récolter les déchets organiques de la commune, notamment les denrées alimentaires non-consommables.
Demande aux services communaux (et/ou du CPAS) de réaliser une enquête de la situation sur le terrain communal permettant d’identifier :
- le sort réservé aux invendus encore consommables par magasins d’alimentation, les grandes et moyennes surfaces et les entreprises agroalimentaires de l’entité ;
- les besoins des banques alimentaires et des entreprises d’économie sociale qui reconditionnent les produits ;
- le sort des fruits et légumes trop détériorés pour être consommés.
Et en fonction des résultats obtenus, identifier des pistes de solutions concrètes et réalistes pour améliorer la situation.
Nous avons eu connaissance, via le site de la Ville de Charleroi, d’un avis d’enquête publique concernant l’IRE.
La modification porte sur :
- l’augmentation du régime hebdomadaire de production ;
- l’augmentation de la capacité de stockage d’uranium dans les installations de l’IRE ;
- la modification des limites de rejets radioactifs gazeux.
Bien qu’alertes sur la question de l’IRE, nous n’avons pas souvenir d’une telle information à Fleurus – mais sans doute cela a-t-il dû échapper à notre vigilance.
Lors du comité de surveillance du 2 décembre, Monsieur Vanderhofstadt signale qu’il ne s’agit que d’une régularisation et qu’il n’y a eu aucun commentaire des communes. Or, l’enquête porte notamment sur une modification des limites de rejets radioactifs gazeux.
- Quand l’avis a-t-il été publié et où ?
- Les avis d’enquête publique ne devraient-elles pas figurer clairement sur le site de la commune dans la rubrique « Informations relatives aux entreprises nucléaires installées sur le zoning Fleurus-Farciennes » ?
- Quelle est objectivement la portée de cette demande de modification de permis ainsi que ses impacts en termes de stockage d’uranium et de rejet ?
Il y a un peu plus de six mois, nous vous interrogions sur les conclusions et programmes du groupe de travail environnement-santé et qualité de l’air.
La seule action à ce jour est la création, sur PV de délibération du Conseil, d’un échevinat de la santé pour Fleurus. Par ailleurs, il n’en est toujours pas fait référence sur le site internet de la commune.
Devons-nous une fois de plus attendre le plan d’actions stratégiques de la Ville pour voir naître une politique de la santé à Fleurus ?
En comparaison, les communes de Farciennes, Châtelet et Aiseau n’ont pas attendu la fin d’un processus administratif pour passer à l’action.
Fleurus toujours à la traîne ?
Suite au grave accident survenu le mardi 14 janvier sur le passage clouté en face du supermarché Match, Chaussée de Charleroi à Fleurus, il nous apparaît important de revenir à nouveau sur les questions de protection des usagers faibles.
Les deux passages pour piétons de la chaussée de Charleroi, respectivement en face de l’ex-boulangerie Robert et en face du supermarché Match, comptent parmi les passages les plus fréquentés de l’entité. Ils mériteraient une sécurisation renforcée, à l’instar du passage en face de l’Athénée Jourdan ou au bout de la rue Vandervelde.
Quelles mesures le Collège serait-il en mesure de prendre concrètement ?
La commune a un patrimoine immobilier qui nécessite un entretien constant.
- La ville doit-elle vendre ces bâtiments pour pallier à un souci de trésorerie ?
- Quelle moins-value le budget de la commune doit-il supporter du fait de la dégradation des bâtiments ?
- A quels projets ces bâtiments devaient-ils servir au moment de leur achat ?
- Si la commune n’a plus les moyens d’entretenir tous ses bâtiments, que comptez-vous faire des anciens établissements Bietlots et Derine ?